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Charles-Edouard Coridon est le dernier joueur à avoir rejoint le PSG cet été. Un transfert finalisé au bout de la nuit, qui ne l’empêche pas de compter un temps de jeu élevé sous ses nouvelles couleurs. Titularisé à cinq reprises et entré en jeu les deux autres fois, « Charly » n’est certainement pas pour rien dans le renouveau actuel du PSG. Suivez le guide ! :
Quel bilan tires-tu de ton premier mois en Rouge et Bleu ?
Charles-Edouard Coridon : « Sur un plan strictement comptable il est positif, puisque depuis mon arrivée au PSG le club a empoché huit points sur quinze en championnat. J’ai ainsi été titularisé à quatre reprises en Ligue 1 (Istres, Monaco, Lens et Bastia), alors que je suis rentré en cours de jeu face à Strasbourg. Je suis globalement satisfait et nous devons maintenant poursuivre dans cette voie. »
Finalement, il ne te manque qu’un petit but….
« Bien sûr, mais je ne me prends pas la tête avec ça ! Je pense avant tout au groupe, plus qu’à ma prestation individuelle. L’important étant que le PSG l’emporte. »
Lors de cette période difficile que vient de traverser le club, as-tu mis à profit ton expérience pour aider l’équipe à s’en sortir ?
« Je viens d’intégrer un groupe qui a beaucoup donné la saison dernière. Je ne pouvais donc pas arriver en terrain conquis et, du haut de mes 31 ans, dire que j’ai tout vu ou tout connu. Non, surtout pas même ! Lors d’une réunion, j’ai simplement pris la parole pour donner mon point de vue. Le but du jeu n’est pas non plus de s’exprimer pour dire certaines choses parce que, soit disant, on a de l’expérience. J’essaie simplement d’être discret, de rester le plus naturel possible, et si jamais un jour j’ai quelque chose à dire je ne m’en priverai pas. »
Ton intégration à Paris et au PSG, s’est-elle parfaitement déroulée ?
« Mon intégration à la vie parisienne a été difficile. Lorsque je dis cela, je pense à plusieurs choses : aux médias, aux supporters, à la vie en dehors du football… Il y a une énorme différence entre Paris et Lens. »
Après les victoires face à Strasbourg et Bastia, la saison du PSG est-elle définitivement lancée ?
« Je ne préfère pas parler ainsi ! Ce n’est pas parce que nous venons d’empocher sept points sur neuf en championnat que nous sommes arrivés ! Le mois de novembre s’annonce particulièrement difficile, et ce n’est qu’après avoir affronté Marseille, Bordeaux et Lyon que l’on pourra affirmer que le PSG va bien. C’est en effet lors de ces rencontres qu’on connaîtra la valeur de l’équipe. Ce sont des matches à ne pas perdre face à des concurrents directs. J’aborde donc les matches les uns après les autres. »
A court terme cependant, des bons résultats à Nantes et contre Ajaccio au Parc, permettraient au club de basculer dans la première partie du tableau...
« C’est certain, mais on reste dans le conditionnel ! Et justement, il ne faut pas mettre des « si » dans notre tableau de marche. Nous devons rester tempérés, savoir où nous voulons aller et surtout ne pas le crier sur les toits. »
« Il faut arrêter de se coller une étiquette »
Entre Nantes et Ajaccio s’intercalera un match de Champions League face à Porto, crois-tu encore en une qualification de Paris ?
« Mathématiquement tout reste envisageable ! Nous restons malgré tout sur deux grosses déceptions. Face à Chelsea, on peut perdre, mais certainement pas 3 à 0, d’autant plus que quelques erreurs étaient évitables. A Moscou, avec un peu plus de réussite, on doit mener 2-0 à la pause et au final nous perdons ce match. Nous méritions mieux. Le PSG ne peut se contenter de la troisième place qualificative en UEFA, maintenant on la prendra si elle se présente à nous. »
Tu as évolué à différents postes au PSG, te sens-tu plus à l’aise dans l’axe ou bien sur un côté ?
« Cela ne change rien pour moi ! Il faut arrêter de systématiquement se coller une étiquette. Un milieu de terrain doit être capable d’évoluer à droite, à gauche, derrière les attaquants… Je suis milieu, c’est tout ! Les vrais numéros 6 ou 10 n’existent plus. »
Justement, es-tu satisfait de ton entente avec les attaquants parisiens ?
« Satisfait ? non ! Il y a encore beaucoup de choses à travailler. On n’arrive pas encore à les placer dans de bonnes dispositions. Mais il ne faut pas désespérer, cela viendra. »
A quel genre de match t’attends-tu face à Nantes ?
« C’est une équipe qui prend le jeu à son compte, nous essayerons surtout d’être efficaces. Je m’attends donc à un match difficile d’autant plus que Nantes reste actuellement dans une bonne dynamique. Mais je m’attends surtout à du jeu ! Après deux victoires, le PSG doit se montrer plus consistant. »
Petit flash-back ! Comment as-tu vécu ton premier match au Parc des Princes ?
« En évoluant dans le camp adverse on sentait déjà une grosse pression du public. En défendant aujourd’hui les couleurs du PSG, c’est une source de motivation indéniable. C’est forcément positif de compter sur un public aussi enthousiaste ! »
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