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Vahid Halilhodzic n'a pas eu la force de venir s'exprimer, hier soir. C'est Francis Graille qui l'a suppléé. Mais une bonne heure après la défaite, Halilhodzic était toujours au Parc.
Avec son président, il a discuté avec des représentants des supporters sur la pelouse. L'échange a été plutôt tendu :
Qu'avez-vous pensé du match ?
Francis Graille . On a été battus par meilleurs que nous. Le résultat est logique. Après, si la frappe de Pauleta n'avait pas tapé le poteau... Mais ce soir (hier) , les joueurs sont sortis la tête haute, ils ont honoré leur maillot. Si cette défaite était intervenue lors de la première journée, ça n'aurait pas posé de soucis. On peut encore finir dans les trois premiers.
Que vous inspirent les « Graille démission » scandés par les supporters ?
Ils ne peuvent pas s'en prendre aux joueurs qui ont fait leur maximum, ni au coach, alors ils s'en sont pris au président. Je comprends leur désarroi. Le PSG est une grande lessiveuse, si on reste on est ballotté, moi je préfère prendre de la hauteur. Il y a un an, on était trois fois plus forts, désormais on est trois fois plus cons, c'est ça Paris.
On peut s'étonner de l'absence de Ljuboja sur la feuille de match...
Les choix tactiques, c'est Vahid qui les fait. Il a jugé que d'autres joueurs pouvaient apporter autre chose : Pancrate a fait une bonne rentrée, Ibisevic a apporté ainsi que Coridon.
L'équipe n'est-elle pas trop faible pour répondre aux attentes placées en elle ?
Elle manque un peu de talent. Mais si ce groupe affiche le même état d'esprit lors des prochains matchs, cette situation ne peut pas perdurer. Ce n'est pas possible autrement. Si c'était une question d'hommes, j'aurais déjà pris des décisions.
Regrettez-vous certaines choses ?
Oui, dont celle de ne pas avoir vu venir les tensions au sein du groupe. On s'est laissé endormir par le bon stage et la qualité des séances à l'entraînement. Avec Vahid, on ne va pas lâcher maintenant. Nous n'avons pas une vision à court terme pour le club.
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